where are my f***ing sunglasses ?!

The Heebie Jeebie

Incroyable, on s’y fait à la température, bon certes cette semaine a été particulièrement radieuse (et maman qui rigolait quand je lui demandais si je prenais mes rayban..), mais hier, chemise et cuir seulement jusqu’à 4h, j’veux dire, J’AVAIS PAS DE PULL QUOI !!! .. Et j’étais bien.
Bon, j’avais probablement des restes de la veille, soit une pinte de black russian, et ça, ça te réchauffes un homme pendant deux jours…
Donc hier, soirée arrosée au château de la pompe et à la cuvée de lord paracétamol. Je suis partie avec Elias et Dirk (autrichien et allemand) au MASQUE, un bar salles de concerts sur seel street.

heebie jeebie

Je recroise par hasard Ashley, le batteur des jajuka, qui me sert dans ses bras (oui, très tactiles ici) et me propose de me faire rentrer gratos à son concert. Attends mon ptit gars, moi j’ai un plan de prévu là, pour toi, on verra plus tard. Sur ce, je rentre au Masque, et 7£, un cd gratuit et un diet coke plus tard, je me prends une méchante claque en pleine face, là, comme ça, sans prévenir !

Je réalise que je suis dans une petite salle, moite et sombre, suintant les nuits trop pleine de bière et de snifs de kétamine dans les toilettes, je viens de payer quelques pounds, mais j’ai en face de moi des vrais musiciens, pas le groupe de potes du dimanche, ou le délire de fans en manque de reprise, déjà des vrais compositeurs mais surtout des mecs doués, doués !!! C’est donc ça la pépinière liverpoolienne, c’est complètement incroyable cette sensation d’être témoin du génie d’un band, tu as l’impression de participer à quelque chose de fort, pourtant ce ne sont que des groupes parmi tant d’autres, mais ils sont tellement bons que tu te sens privilégié.
Au final, ce blog n’aurait pu ne servir qu’à ça, faire la promotion de la musique que j’ai la chance de voir naître, émettre… Mais ce serait réduire liverpool, car en plus, il y a beaucoup plus que ça.

ci-contre, the swanton bombs (allez mater les videos!!)
ci-dessus, Girls

Je propose donc une petite revue musicale sur mes récentes dégustations mélodiques :

Un des principales bars pour voire des bands, c’est le heebie jeebies (petite video en lien), un bar très typique sur deux étages, avec une grande terrasse qui accueille les différents groupes.
Dans le même rue, se trouve le Masque (en lien, une video d'une soirée chibuku, concept qui passe parfois au masque), un bar-tatoo labyrinthe, tellement grand qu’on se croirait chez disney, qui propose plusieurs concerts à la fois, et qui a accueilli boyznoise samedi dernier. C’est ici que j’étais hier soir, j’ai pu y admirer 3 groupes, un dont j’ai zappé le nom (bons mais, classique à la british), the swandon bombs, et the Girls (ceux qu’on était venu voir).

The swandon bombs, c’est un petit minet touffu, sec comme un sahara avec sa guitare, accompagné de son poto derrière sa batterie. Là t’as envie de dire, ok mon mignon, retourne chez ta mère, et puis ça commence ! Oui, j’aurais du la boucler, parce que si j’ai préféré écouter the Girls, ce minot était incroyablement doué, ses doigts surfait sur sa guitare, et je soupçonne son pote d’être à moitié greffé sur sa batterie, ça aurait été un gateau au chocolat j’aurais appelé ça une tuerie ! Ils sont que deux en plus les salauds, et ils déboitent. Leurs chansons sont comme des medleys de plusieurs chansons, variant les rythmes et les mélodies (un peu comme late of pier mais rien à voir), et puis cette guitare, cette guitare… pfffiuu, j’en veux encore !

Passons à Girls, composés de deux sosies de Kurt Cobain juste avant l’overdose (guitaristes + voix) et d’un batteur et bassiste qui quant à eux ressemblait plus à des rockeurs en fin de carrière (bedaine Kro et dégarnitude capilaire), le chanteur était complétement « fucked up », et buvait du whisky, bah, … comme de l’eau ! Il avait certes une voix très proche de Robert Smith (sur leur myspace pas trop), mais un style bien à eux (euh, .. fringues comprises).

Bref, un délice. Je regrette juste de ne pas avoir bien saisi les paroles de sa chanson sur, les « french girls »